Elles réfèrent par leurs formes et leurs matériaux, comme souvent dans le travail de Xavier Lafaysse, à l’objet scientifique du XIXe siècle, âge ou la science augurait un bonheur à mettre en perspective.
Il est ici question d’apparition et de disparition; après de multiples recherches et mises au point, l’objet abouti a la capacité de révéler ou de dissimuler.
La présentation des clepsydres met l’accent sur les transparences, les perles, les brillances, l’éclat, dans un processus de flatterie lumineuse. Le mécanisme, quant à lui, active des mouvements de fluides et d’air qui parcourent l’objet comme dans un frisson charnel. Cette machine réfère aux processus vitaux élémentaires (respiration, circulation, cycles…) mais aussi culturels (rapport à la parure-perles, brillants-rapport au temps, mise en résonnance de la curiosité, du sensible et de l’intelligence …) et transcendants (croyance, apparition, révélation...).
Ces considérations sont à conjuguer avec l’objet de l’apparition propre aux Vanités : un crâne de cristal .
L’objet lui-même travaillant comme une clepsydre (une clepsydre est une horloge à eau, fonctionnant sur le même principe que le sablier), est une citation du temps qui s’écoule ; grain à grain, bulle à bulle, goutte à goutte.